Mes premiers jours à Toulouse

vendredi 16 janvier 2009

Bon, alors j’ai internet depuis hier, donc je n’ai plus à prendre le métro, pour aller en ville, pour aller dans un McDo, pour aller sur internet wi-fi jusqu’à temps que ma batterie d’ordi meure parce qu’il n’y a pas de plug, pour poster mes messages. Internet = contact avec le monde = je me sens moins emprisonnée dans mon trou de résidence. Voilà. Donc cette semaine j’ai réussi de peine et de misère à me trainer dans la ville pour faire mes démarches administratives et tenter d’avoir un semblant d’horaire de cours. Je viens de manger mon premier repas, après avoir passé les derniers jours à vivre avec du « supplément alimentaire » ou du « repas complet » au chocolat dans une boîte à jus avec la tite paille. Mais bon, victoire n’est pas criée encore. À chaque fois que je vais un peu mieux, je pense que ça va durer… mais les dernières semaines prouvent le contraire. On va continuer d’espérer!


C’est sûr que si je n’avais pas été malade, j’aurais sûrement mieux pris mes déboires d’arrivée… mais bon. Ça vient avec le package ça d’lair! Moi qui était si confiante que tout allait bien aller… vous savez c’que j’vais en faire la prochaine fois de la confiance en soi!

Donc, comme si tout n’allait pas déjà assez bien, un nouveau défi s’est présenté cette semaine : les choix de cours. « Yé tu trop tard pour changer de ville et d’université ». Imaginez un cours jamais à la même date, ni le même jour, ni la même heure, ni avec le même prof, ni au même local ou faculté ou emplacement dans la ville et essayez de composer un horaire quand tous les cours sont comme ça, et plusieurs se chevauchent! À chaque semaine c’est différent! Génial! En plus, je viens d’apprendre que la moitié des cours de Com que je voulais suivre, eh bien je ne pourrai pas parce que les étudiants sont en stage et que leur session est décalée de mars à juillet. Ils ne me l’ont juste pas dit… comme ça. Alors j’aurais pas assez de cours de Com, et surement que la solution sera de faire un cours à distance ou deux en même temps par la Téluq. Super intéressant pour une session d’étude à l’étranger!

Pour ma résidence, je n’ai pas encore de nouvelles, mais apparemment que la personne qui prendra la décision de nous transférer là où je veux (et là où il y a une cuisine!!!) et une « peau de vache », selon l’administration de mon université. Ou est « susceptible », selon son collègue, lorsque je suis allée pour l’affronter aujourd’hui. Mais elle était absente. Priez pour moi!

Donc je suis toujours à l’autre bout, dans une résidence où il n’y a rien. Je me suis fait un ami, P-O, de Québec, étudiant en droit international, dans la même situation que moi. Il a une blonde suédoise, ça sonne bien hein! Aujourd’hui, pour mon premier souper, nous sommes allés manger à la cafétéria du campus où nous habitons. (On n’avait pas vraiment d’autres choix!) On avait l’air des détenus en prison. Ensuite, je suis allée « veiller » chez P-O. Soit, « rien faire dans sa chambre pareille comme la mienne dans le building d’à côté ». On s’emmerde! Y’a rien à faire ici! On trouve ça complètement pathétique d’habiter ici. On veut déménager! Bon voilà.

Hier j’ai manqué mon premier party Erasmus (association d’étudiants étrangers) parce que j’étais encore malade. Et puis demain, je ne vais pas à la journée Érasmus en ski dans les Pyrénées, parce que, évidemment que je ne suis pas en forme pour aller faire du snow. Ça me fait assez chier de manquer ces activités d’intégration… mais bon, ça viendra. L’école commence lundi et je ne peux qu’espérer le pire! Sur ce, bon -30 degrés.

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