The End

samedi 27 juin 2009

C’est la fin. Le but de ce blogue était de relater mes expériences en France, décrire mes voyages en Europe, et de me servir de journal personnel. Je n’ai pas écrit autant que je voulais, par manque de temps. Souvent les textes n’étaient même pas révisés. Mais bon. J’espère que vous avez aimé. Je ne sais pas trop qui lisait ce blog… j’aurais aimé avoir un peu plus de feedback. C’est dûr d’écrire quand on ne sait pas qui est son public. En fait, j’écrivais pour moi. Mais bon, j’espère que je n’ai pas offensé trop de monde avec certains propos ou histoires…


Ce blog a été écrit sans aucun recul. Des fois je me relisais et je me disais « mais pourquoi j’ai dit ça! ». Mais c’est ça le but d’un blog : de relater ses pensées au moment où l’on écrit. Je suis désolée si j’ai trop écrit, ou pas assez écrit, dépendamment des goûts. J’ai fait de mon mieux. Moi j’aime, j’adore, lire des blogs de voyage. Ça me fait voyager à mon tour. Donc si j’ai pu vous faire vous évader de votre quotidien, j’aurais accompli ma mission!

Donc c’est la fin. Ceci est un blog de voyage, et mon voyage est terminé. J’ai découvert que j’aimais beaucoup écrire (des histoires qui m’intéressent). Donc je vais surement créer un vrai blog sous peu. Un blog qui parlera de mon domaine d’étude, soit de communication, internet, publicité, etc. Merci à ceux qui m’ont lue!

Pensées personnelles sur les voyages


Durant ce voyage, j’ai vaincu mes peurs. Je ne m’empêche pas de réaliser mes rêves ou de faire des trucs parce que j’ai le vertige ou que j'ai peur en avion. Au contraire, je fonce! C’est en affrontant ses peurs qu’on les surmonte. Et qu’on en tire le maximum d’une expérience. Malgré mes débuts difficiles, et même dans ces moments les plus durs, je n’ai jamais voulu revenir, ni regretté d’y être allée. Je prévoyais même rester plus longtemps...

Cette période de ma vie où j’étais partie loin, le plus longtemps, a été marquante pour moi. C’était la deuxième fois que je partais. La première, il y a deux ans, où j’ai habité à Whistler en Colombie-Britannique pendant 3 mois après avoir traversé le Canada, et traversé la Californie en revenant, n’a fait que me donné le goût de repartir. D’où le projet de partir étudier à l’étranger. Ces 5 mois à Toulouse en France m’ont donné l’opportunité de visiter une grande partie de l’Europe. Durant ces deux voyages, j’ai ressenti les mêmes choses, j’en ai tiré les mêmes constats.

Premièrement, clarifions certains concepts. Ce n’était pas des vacances. J’avais un chez-nous, une routine, une job/école, des amis, des problèmes, etc. comme au Québec. Deuxièmement, n’osez pas me dire que je suis « chanceuse ». Je ne suis en rien chanceuse, je ne fais qu’aller au bout de mes idées. Je concrétise mes projets, tout simplement. Tout le monde peut faire ça. Il suffit de le faire.

J’ai réalisé à ces deux reprises, que peu importe comment ça peut mal aller, là où je suis, je n’ai pas le goût de revenir. Ceux qui me connaissent bien vont comprendre : quand je suis loin, je vais bien. Quand je ne suis pas là, ici, au Québec, je vais bien. Je vais bien physiquement, je vais bien dans ma tête. Et ça, c’est fantastique. Je sais aussi que quand je suis ici, je n’ai que le goût de repartir. Depuis que je suis revenue, j’ai recommencé à « ne pas bien aller ». Et si l’on considère que dans la vie le but c’est d’être heureux et de bien aller, ben je pense que vous savez ce que j’ai à faire.

Durant ce voyage, j’ai rencontré plein de gens à qui je pouvais m’identifier, qui pensaient comme moi, qui me motive à continuer sur cette voie. Autant que je cherche la stabilité dans ma vie, autant elle me fait peur. Et elle ne me trouve pas. Il me reste 6 mois (date où je graduerai de l’université) pour décider ce que je fais de ma vie, et à moins que je trouve l’homme de ma vie, il y a ben des chances que je crisse mon camp encore pour bien longtemps. Je le dis souvent que je suis le genre de personne qui irait habiter à l’étranger. Et peut-être bien que je vais le faire. Et peut-être que ça va se planifier plus tôt que je pense!

Stats & les moments les plus fous


J’ai pris 12 fois l’avion, incluant l’aller et le retour Montréal-Paris. (On s’entend que je déteste prendre l’avion et que j’ai toujours aussi peur!) J’ai pris le train 15 fois et l’autobus 8 fois.

Sur les 5 mois que je suis partie en Europe, j’ai passé près de 2 mois et demi en voyage ailleurs en Europe. Le reste a été à Toulouse à aller à l’école.

Durant ces deux mois et demi de voyage, je suis allée à :


France : Paris, Toulouse, Les Pyrénées, Lyon, Grenoble,Les Alpes, Montpellier, Marseille, Cannes, Nice, Monaco, Biarritz

Suisse : Lausanne

Irlande : Dublin

Allemagne : Berlin

Angleterre : Londres

Pays-Bas : Amsterdam

Belgique : Bruxelles

Italie : Venise, Florence, Rome

Espagne : Barcelone, Valence

À regarder cette liste, on en tire comme conclusion que je ne me suis pas attardée à visiter des pays en entier, mais simplement concentrée sur les grandes villes, ou plutôt c’était pour ces villes que j’allais dans ces pays. C’était aussi dû au peu de temps dont je disposais pour voyager. En effet, j’aime les grandes villes. Et comme paysages, j’adore les grosses montagnes et la mer.

Ce qui m’a particulièrement marquée fut mes dernières semaines en Italie et en Espagne. Je suis partie seule, et malgré tout j’ai passé les meilleures semaines de ma vie. J’ai rencontré des gens formidables et j’ai fait la fête comme jamais.

Durant ce voyage, il m’est arrivé plein de situations folles. Il m’est arrivé plein de choses dangereuses dans lesquelles je m’en suis très bien sortie. Pleins d’anecdotes, pleins de situations qui font de mon expérience mémorable. Il y a eu des hauts et des bas, des joies et des déceptions, (et beaucoup de frustrations) mais chacun de ces moments je ne les ferais pas différemment.

Moments fous (positifs ou négatifs) de ce voyage dont je me souviendrai toujours :

- Faire du snow dans les Alpes
- Se faire attaquer dans la rue en plein jour (2 filles) à Bruxelles
- Être dans un accident de train sur la Côte d’Azur
- Fêter la victoire de Barcelone au Soccer (et se faire pourchasser par la police…)
- Flotter dans la méditerranée en Espagne
- L’incompétence totale de l’administration française (qui me harcèle encore aujourd’hui…)
- Me faire droguer dans un bar à Berlin (et très bien m’en sortir heureusement). Ça je l’avais censuré… mais bon.
- Faire un BBQ en mars sur le bord du lac Leman avec vue sur les Alpes
- Être « proud to be canadian » avec plein de Canadiens de partout dans un party à Rome
- Et bien d’autres!

Là ça fait 3 semaines que je suis revenue. Si je n’ai pas écrit cela plus tôt, c’est qu’il m’est assez difficile de parler de mon voyage. En fait, je n’ai pas le goût d’y penser… tout simplement. Mais j’ai besoin de finir ce blogue pour pouvoir tourner la page. Je crois que de faire un sommaire de ce voyage est essentiel, et les constats que j’en tire sont les plus importants.

Euro-trip : les best-of


Mes villes préférées
:
#1 : Barcelone
#2 : Berlin
#3 : Paris

Les villes les plus détestées :
#1 Bruxelles
#2 Marseille

Les villes les plus jolies :
#1 Lausanne
#2 Monaco

Pays préféré :
Espagne

J’ai toujours dit que Berlin était mon #1, jusqu’à ce que j’aille à Barcelone, qui lui a volé son titre. C’était prévisible et je le savais d’avance. Je vous recommande donc ces deux villes qui sont assez semblables par leur mentalité et atmosphère, et du coup vraiment différente du reste de l’Europe. Paris se révèle une surprise en troisième place, moi-même ça me surprend. Cette ville a beaucoup de potentiel, son défaut principal étant qu’elle se trouve en France..!


Conseils de voyage en Europe

Je recommande fortement aux gens de partir voyager seul. C’est tellement différent. C’est beaucoup plus facile de rencontrer des gens et on s’ouvre bien plus aux autres. Aussi, on en apprend plus sur soi-même et on apprend à se débrouiller dans plein de situations inattendues. Et on ne reste pas seul bien bien longtemps!

Sinon, concrètement, pour un voyage en Europe, je recommande :

- Les hostels (auberge de jeunesse) les plus cool dans chaque ville : www.famoushostels.com
- Pour aller squatter chez des gens gratuitement : www.couchsurfing.com
- Dans la plupart des villes il y a des free walking tours, www.neweuropetours.eu ou autre.
- Aussi, les pub crawls sont incontournables, souvent organisés avec les auberges ou le site que je viens de nommer.

Last stop : Paris

lundi 22 juin 2009

Je veux commencer par une chose : pour moi Paris ce n’est pas la France. Il est important de dissocier les deux. À Paris je ne me sentais pas comme je me sentais dans le reste de la France, du moins la plupart du temps. Bien sûr Paris a sa part de racaille, sinon plus, mais si on peut plus facilement les éviter en choisissant d’autres quartiers. J’étais plus ou moins excitée à l’idée d’aller à Paris, considérant que je revenais d’une semaine en Espagne et que la seule chose que j’avais le goût de faire c’était de me laisser flotter pendant de longues heures dans la méditerranée tout en buvant de la sangria chaude sur la plage. Et j’en ai encore plus le goût maintenant que je vous en parle. Tout ça pour dire que de faire du sightseeing dans Paris ça me tentait plus trop. Là vous allez dire que c’est terrible de penser cela, surement oui, je vais me dire cela plus tard aussi. Mais à ce moment-là, et quand t’as vu tous les monuments d’Europe, c’est normal d’être écœurée d’aller voir des bâtiments… Mais bon, j’ai été agréablement surprise de ma visite à Paris. Et je ne parle pas des monuments, car comme je viens de dire, un monument c’est un monument, surtout quand tu l’a déjà vu des milliers de fois à la télé ou en photo, y’é pas ben ben différent en personne. Ce que j’ai apprécié de Paris ce sont tous les petits quartiers animés avec des petites terrasses et cafés partout. L’atmosphère qui y règne est formidable. Et Paris c’est immense, et je ne faisais que découvrir de plus en plus de petits coins qui me plaisaient. Paris a du potentiel et c’est surement la seule ville de France que je serais capable d’habiter, longtemps.

Bon là je ne vous ferai pas la liste des endroits que j’ai visités, parce que vous les connaissez. J’ai passé trois jours et demi à me promener dans les rues parisiennes. J’ai fait le Free Walking Tour (visite guidée gratuite) qu’il y a dans la plupart des grandes villes de France. C’était assez intéressant quoiqu’un moment donné le cours d’histoire en anglais devient assez long. J’ai aussi monté à pied la fameuse Tour Eiffel. On peut juste monter jusqu’au 2e étage, après il faut prendre un ascenseur. Ça vaut vraiment la peine. La vue est magnifique. J’ai passé 2 heures à visiter le Louvre, ce qui est loin d’être assez pour faire le tour, mais amplement pour voir ce qu’il y a d’intéressant. C’est juste immense. Les gens disent que c’est un des musées les moins intéressants de Paris, surement, mais le Louvre est une exposition en soi. Ça ressemblait beaucoup au musée du Vatican.

Je n’ai malheureusement pas vu la partie « lumière » dans Paris « Ville lumières », car j’avais une vilaine grippe et que ça n’a pas adonné. Et aussi quand le soleil se couche à 22 h… Bon je dois avouer que ça fait 2 semaines que je suis revenue, que j’ai écrit la moitié de ce post à l’aéroport Charles-de-Gaulle, et que je ne suis plus trop dedans… Mais en gros, j’ai beaucoup plus aimé Paris que ce que je pensais!

Escapade à Valencia

mercredi 3 juin 2009

J’ai donc pris le bus à 7 h15 AM, soit une heure après avoir quitté le club, et 0 minute de sommeil au total. Je suis partie avec un New-Yorkais rencontré à l’auberge qui y allait en même temps. Donc partis à la course, perdu le billet de bus, pris le bus quand même je ne sais comment, et arrivés à Valence 4 heures plus tard et hop la journée touristique!

J’ai passé la journée avec mon ami américain à me trainer les pieds un peu, mais pas tant. Valence est une ville très jolie, typiquement espagnole avec une très belle architecture. Après quelques heures passées au centre-ville, on est allé au centre des arts et des sciences, soit un complexe d’architecture moderne où les bâtiments sont chacun 2 fois plus gros que le stade olympique. C’était assez impressionnant.

J’ai rejoint après ça une amie à l’auberge et on a rencontré 2 autres Québécoises que j’avais rencontrées à Barcelone avec qui on a passé le reste du temps. On a pris ça relax sur une terrasse à déguster de la sangria. Le lendemain on a fait le free walking tour et on est ensuite allé à la plage. La Plage! J’ai dû passer au moins une heure dans l’eau. C’était la même chose à Barcelone. La Méditerranée, c’est fantastique! L’eau était vraiment chaude et on pouvait flotter tellement facilement. Je ne me suis jamais autant amusée dans la mer. J’adore, je veux y retourner!

Après la plage on a croisé 2 Québécois que j’avais connus à Barcelone et qui nous ont accompagnés pour un super souper. L’un d’eux étant à moitié mexicain, ç’a été super pratique! Toujours avoir son mexicain personnel avec soi en voyage en Espagne! Ce fut pour moi la journée paella et tapas. Après plusieurs bouteilles de vin et de « l’Agua de Valencia », il était passé une heure du matin quand on a quitté le resto et c’était déjà l’heure pour moi d’aller prendre mon bus de nuit pour mon retour à Barcelone. Ça m’a royalement fait chier de devoir partir quand le party commençait, mais bon… la prochaine fois je saurai qu’il faut passer plus de temps en Espagne! J’ai donc commencé mon retour vers Toulouse (et Paris) avec une fabuleuse journée de transport. J’avais donc un bus de 2 h du matin à 7 h de Valence à Barcelone. Ensuite de 9 h à 16 h Barcelone-Toulouse. Aller ramasser ma chambre et prendre ma valise et hop, dans le train de nuit de 1 h du matin à 7 h 30 et arrivé à Paris complètement brulée.

L’Espagne c’est magique. Les gens sont gentils et chaleureux, super accueillants avec les touristes. Tout le contraire de la France. J’ai adoré. Comparé aux autres pays d’Europe que je suis allée, je trouve que personne en Espagne ne parle anglais. À Valence j’ai donc pu pratiquer le peu d’espagnol que j’ai appris dans mon cours à l’UQAM l’an dernier (à Barcelone ils parlent catalan). Les gens sont compréhensifs et ils essaient de t’aider à comprendre. La mentalité est différente et on se sent les bienvenus partout.

FC Barcelona gagne la coupe des champions et j’y étais


Méchant bon timing je peux vous dire. J’étais assez jalouse de mes amis qui allaient voir des matchs de l’Euro sur écran géant l’été dernier et moi de ne pas pouvoir vivre ça parce que y’a pas l’Euro cette année… et bien j’ai appris 4 jours à l’avance que Barcelone jouait en finale contre Manchester Uniter la Coupe des Champions (je ne connais rien au foot, mais apparemment que c’est important!). Je n’ai donc pas hésité à aller regarder le match sur écran géant avec des milliers de supporters. Et c’était fou. Je l’ai regardé dans le port, et à la fin du match, tout le monde se dirige vers Plaça Catalunya, l’endroit principal pour regarder le match et là où il y a tous les événements. La Rambla (rue principale) était envahie de monde, et il y avait tellement de monde qu’on ne s’est même pas rendu à la Plaça Catalunya. Imaginez si le Canadien gagne la Coupe Stanley, et qu’il y a un party gros comme la St-Jean à Québec dans les rues juste après. C’était comme ça, mais pire! C’était juste débile, y’a pas de mot pour décrire cette soirée.

Donc après avoir perdu le monde avec qui j’étais, et de parler avec d’autres, y’a un gars qui me dit (après m’avoir dit qu’il n’y avait pas de danger…) « we should move back a little bit, the police are going to start charging us soon»!!! Bon, pas longtemps après ça je suis retournée à l’auberge rejoindre d’autre monde et on a décidé de retourner faire le party là-bas. On n’a pas fait 100 mètres sur la Rambla (c’était peut-être une heure ou deux plus tard) que la rue était vide et que la police faisait son chemin à dégager la Rambla jusqu’à la mer. À un certain moment, tout le monde sur la Rambla s’est mis à courir en même temps comme si y’avait une bombe atomique en arrière qui allait tous nous tuer. Ce n’était pas une bombe, mais des policiers habillés en Robocop qui tiraient sur tout le monde pour qu’ils s’en aillent de la rue. Des gros shut-gun, des gros tirs forts, des coups de matraque, etc. Bon à force d’avoir entendu des pétards/bombes toute la soirée, ce bruit-là faisait un peu plus peur! C’était des balles en caoutchouc, mais attendez de voir la photo de ce que ça fait une balle en caoutchouc!!! J’sais pas si vous avec déjà « couru pour votre vie » (Run for your life), mais c’est crissement cool! Et de tourner le coin de rue et de se cacher dans les trous des murs/commerces et de se déplacer en se cachant de la police. Bon là j’ai l’air d’une espèce de rebelle, mais c’était comme ça pour tout le monde! Et de prendre les Américains cons (« they’re not gonna shoot at tourists » comme boucliers parce que t’as peur, et de se réfugier dans le hallway du hostel parce qu’ils clairent vraiment les rues. Bon après on a pu digérer ça le reste de la nuit en buvant la bière des vendeurs ambulants sur le bord de la fontaine de la Plaça Reial. Cette soirée c’était « priceless » et je vais m’en souvenir pour toujours.

Photo du touriste américain qui s’est fait tiré dessus. par une balle de caoutchouc. Photo prise le lendemain. Cliquez pour voir en grand, ça vaut la peine!


Barcelone, de loin ma ville préférée!


C’est rare qu’on dit que quelque chose surpasse nos attentes, mais dans ce cas-ci, c’est bien plus que ça. Je m’attendais à vraiment adorer Barcelone à force que les gens m’en parlent. Je savais avant d’y aller que cette ville allait vaincre Berlin à mon top des meilleures villes d’Europe. Et ce fut le cas. J’ai adoré Barcelone dès la minute que j’y ai mis les pieds. Tout est vraiment mieux que ce que j’avais imaginé. Pendant un certain temps, j’ai fait des démarches pour me trouver un boulot pour cet été à Barcelone, mais je ne pouvais pas avoir de Visa de travail sans revenir au Canada. Et comme ce serait stupide de faire un aller-retour pour un autocollant dans mon passeport, je me retrouve à passer l’été à Québec. Est-ce que je peux vous dire que je regrette amèrement de ne pas avoir choisi de rester en Europe cet été et de me trouver un emploi « en dessous de la table ». Surtout que j’ai vu qu’il y avait beaucoup de possibilités d’emplois dans le tourisme… mais bon. Si j’avais fait ce choix, je n’aurais surement pas fait un voyage comme celui-là à Barcelone et je n’aurais peut-être pas trouvé facilement des contacts…peu importe, je ne peux pas le savoir.

Bon… j’avais réservé une auberge de jeunesse de la chaine famoushostels.com parce que je sais que ces auberges sont des places de party et que c’est facile rencontrer du monde. Et comme j’y allais toute seule et que Barcelone est surement la plus grosse ville de party d’Europe, je n’ai pas hésité une seconde avant de réserver au Kabul Hostel, qui est situé dans la Plaça Reial, à côté de la Rambla, soit dans le plein cœur du party. Si vous lisez ceci et que vous allez à Barcelone prochainement, vous devez impérativement aller à cette auberge! Vous n’allez pas le regretter. Moi je n’appelle pas ça une auberge, mais plutôt un bar animé plein de jeunes avec des chambres pour dormir dans les étages supérieurs. Leur slogan c’est « if you want to sleep, go elsewhere »!

Je suis arrivée toute seule, et comme je m’y attendais je ne le suis pas restée bien longtemps. J’ai tellement rencontré de monde à Barcelone c’est fou. Alors, j’ai commencé tranquillement ma première soirée en allant manger et boire avec un couple d’Australiens qui partageaient ma chambre. Ensuite retour à l’auberge et découverte que plus de la grande majorité des résidents sont Québécois. J’en a vu surement une centaine dès le premier soir. Tout Barcelone débordait de Québécois. Il y a eu aussi plusieurs moments « esti que le monde est petit! ».

Le premier soir je me suis couchée à 6 h du matin. Rien d’autre à expliquer. Le lendemain j’ai pris ça plus relax en allant à la plage et en rencontrant encore tout plein de monde. J’étais un peu hangover cette journée-là, donc j’ai pris ça relax le second soir. Et ce, pour mieux faire toutes les attractions le lendemain (pour pouvoir plus profiter de la plage le 3e jour!). J’ai donc eu une journée bien productive où je suis allé voir les casas de Gaudi (à 15-20 euros chaque on ne les visite pas toutes à l’intérieur, quoique ça en vaille totalement la peine!). Au lieu de cela, je me suis payé la visite de la fameuse Sagrada Familia, la très impressionnante cathédrale inachevée de Gaudi. Par contre, j’ai été déçue que tout le monde chiale parce qu’à l’intérieur c’est en construction. J’espère que c’est en construction, s’ils veulent la finir un jour! Ils en ont encore pour 25 ans, et après ce sera 2 fois plus gros et impressionnant! Ça vaudra définitivement une visite par Barcelone! Ensuite, je suis allée trainer dans le parc Guell, de Gaudi encore. Gaudi c’est un architecte moderniste qui a eu une grande influence dans la ville de Barcelone. Le parc Guell, c’était vraiment cool. Mais je m’attendais à ce que ce soit plus grand et mieux situé, mais bon. Encore une fois et plus qu’avant, je vous suggère de regarder le film l’Auberge espagnole pour y voir plein d’endroits de Barcelone, dont le parc Guell. J’ai terminé ma visite par la Plaça España, le palais/musée et le Parc olympique. Après une journée épuisante, je suis allée regarder le match de foot. Voir post complet sur cette soirée!

Pour ma dernière journée, j’ai visité un peu le vieux Barcelone et les parcs avoisinants, pour ensuite passer la journée sur la plage. Barcelone est la ville où t’as pas à te déplacer pour avoir quelque chose. Sur la plage, il y a des vendeurs de tout qui se promènent entre les touristes hangover, les filles en monokini et les locaux weirds qui constituent le public de la plage. Donc on se fait écœurer tout le temps pour acheter breuvages, bière, alcool, drogue, faux tattoo, massages, cossins, et j’en passe. Il y a aussi la version nocturne du vendeur ambulant qui se promène dans les rues avec des six packs de bière froide (d’où d’elle sort et où est réfrigérée est sujet de débats…), et comme il n’y a nulle part d’autre où en acheter… J’ai fini ma soirée dans un club et je suis rentrée à l’auberge à 6h30 AM, soit l’heure à laquelle il fallait que je parte prendre mon bus pour Valence!

J’étais supposée rester 2 jours de plus à Barcelone, mais comme je n’avais pas pu réserver plus longtemps à l’auberge, et qu’une amie allait à Valence, plus au sud de l’Espagne, j’en ai profité pour faire une escapade là-bas. Je regrette de ne pas y être resté plus longtemps, mais bon Valence c’était cool aussi. J’attends avec impatience le moment où je retournerai à Barcelone.

Biarritz, capitale française du surf, pas sûr!

lundi 1 juin 2009

Après mes derniers examens et une semaine à « relaxer » à Toulouse et à faire mes valises et tout, il me restait un autre 2 semaines de voyage avant de revenir au Québec. Première destination vacance : Biarritz. On était 6 et on a loué un bungalow dans un camping. C’était extrêmement peu cher et tout neuf! Nous voulions louer des surfs, puisque cet endroit est réputé pour ce sport. On a fini par juste faire de la plage considérant qu’il n’y avait aucune vague, non, rien du tout. Disons que les vagues dans la méditerranée étaient plus grosses que là! De quoi donner de l'espoir à Brice de Nice. lol.

Le soleil était semi-présent, mais on a quand même su en profiter. On a aussi eu droit à un magnifique coucher du soleil dans l’océan tout en buvant du vin et mangeant du fromage! Ce n’est pas à tous les jours qu’on voit un coucher du soleil dans l’océan! C’était trop beau! La dernière fois que j’en ai vu (et la seule), c’était en Californie. Par contre, le lendemain on a eu droit à de la pluie, ce qui a devancé notre retour. J’étais déçue de ne pas avoir pu pour la Xe fois (bon… 3e) essayer de faire du surf. En plus, j’étais avec 3 lifegards, donc j’aurais surement été plus en confiance. Mais bon… une prochaine fois. Petit week-end à se reposer sur la plage qui a fait du bien, surtout avant une semaine folle en Espagne!

Grève ou pas, ça revient au même


J’ai fini l’école. Ouais! Premièrement, si vous ne le savez pas, la plupart des Universités de la France sont en grève et l’ont été toute la session. Sauf la mienne. En France, il y a soit les Écoles (ou Grandes Écoles), qui sont des Universités privées et qui coutent « cher », soit les Universités, plus communément appelées la Fac, qui sont publiques. Donc si là où tu étudies ça commence par Université, t’es dans la merde! Je suis surement la seule Fac de France à ne pas être en grève, et tant mieux ainsi. J’ai plein d’amis qui sont en grève à temps plein depuis janvier, et qui n’ont jamais eu de cours, sauf peut-être la première journée de la session… Les étudiants français vont avoir leur session validée, c'est-à-dire, avoir les crédits sans même avoir fait un cours, un travail, ou un examen, non, rien. Pendant ce temps, les étudiants étrangers sont submergés de travaux qui sont donnés à moins de 24 heures de préavis, pour justifier l’attribution de leurs crédits. Ils n’ont eu aucune matière, et doivent faire des travaux quand même…

Je ne connais pas trop les détails de pourquoi ils font la grève, mais je sais que si ce ne sont pas les étudiants qui sont en grève, ce sont les profs, ce qui fait qu'il y a toujours grève, ou blocage. Les gens qui font la grève sont aussi très « radicaux ». C’est arrivé souvent que des étudiants portant des cagoules défoncent les bureaux de l’administration et saccagent des documents administratifs, rentrent en pleine réunion pour foutre le bordel, etc. En tout cas, ils ne sont pas sortis de ça pour bientôt. Il ne semble pas y avoir de négociations, et hier dans le journal ça disait que la grève devrait se poursuivre jusqu’à la session d’automne!

Moi j’ai eu tous les cours de la session, des examens, de travaux, normalement comme une session régulière. Bien franchement, je pense que ça serait revenu au même que je sois en grève comme les autres. Mes cours ne me servaient à rien, sauf prendre en note ce que le prof « dictait », les travaux étaient du niveau secondaire, et les examens, en rien en rapport avec la matière « dictée ». Aussi, attendez de voir sur quoi je suis évaluée. Pour un cours de niveau Master (maitrise), j’ai dû faire un travail de 15 pages en équipe de 4. Pour un autre, faire un PowerPoint de 7 diapositives, etc. C’est vraiment n’importe quoi. L’éducation publique française est loin d’être à la hauteur de celle qu’on reçoit au Québec. C’est vrai que je m’y attendais un peu, car j’en avais entendu parler de la part d’amis venus étudier en France dans le passé, mais jamais je n’aurais imaginé que ce serait si pire! Considérant les diplômes gratuits et la mauvaise qualité de l’éducation publique française, on peut en déduire qu’un diplôme français ça ne vaut vraiment rien!

Dernière ville en Italie et non la moindre : Rome

jeudi 21 mai 2009

J’avais vraiment hâte d’y être! Je ressentais un fort besoin de me retrouver dans une grande ville. Et j’ai été très satisfaite. Rome c’est très grand, mais on peut quand même se rendre à toutes les destinations en marchant, si on veut marcher longtemps. Après plusieurs heures dans le train, et une longue sieste, je suis allée retrouver mes deux amies canadiennes à leur auberge qui se trouvait pas trop loin de la mienne. Là j’y ai découvert une association d’auberges de jeunesse à travers l’Europe qui regroupe les meilleures auberges dans chaque ville en termes de localisation, sociabilité, et… de party! www.famoushostels.com Et ça vaut la peine! Le premier soir, après quelques bières dans le super bar de l’auberge (eh oui!), on a rencontré une gang de gars de Vancouver et d’autres filles de Colombie-Britannique avec qui on a été faire le party dans la chambre des gars qui avait un gros balcon (patio). Toute une soirée à boire du limoncello (alcool italien)!

La première vraie journée de visite fut consacrée au Vatican. Je savais à quoi m’attendre, donc je n’ai pas eu de traumatisme face à toute cette richesse. Par contre, je suis restée assez bouche bée en visitant la Basilique Saint-Pierre, aka la plus grande église du monde avec une capacité de 60 000 personnes! Le Vatican en tant que tel on ne peut pas entrer. Bah il ne doit qu’y avoir que quelques bâtiments. Ce que l’on peut visiter par contre, et qui est payant, c’est le musée du Vatican, constitué de Musées, corridors majestueux, peintures célèbres, luxure, et sans oublier la fameuse Chapelle Sixtine, œuvre de Michel-Ange et là où a lieu le conclave (l’élection du Pape). Tout cela est juste trop beau et j’ai pris des tonnes de photos. La deuxième partie du Vatican est la Place Saint-Pierre où se trouve la Basilique Saint-Pierre. C’est là que le Pape vient faire des bonjours à tous les jours et qu’il y a des assemblées massives. On n’a pas vu le Pape, il était en vacances en Israël! Cette semaine je suis allée voir le film Anges et démons, tiré du livre du même nom, de l’auteur du Da Vinci Code, que je vous recommande (même ayant lu le livre!). J’ai vu tous les lieux qu’il y a dans le film et c’est exactement pareil! Nous avons conclu cette journée « Sainte » avec la gang de la veille par le Julius Cesar’s Pub Crawl (tournée des bars + Bar Open)! Il y a des Pub Crawl dans la plupart des grandes villes touristiques européennes (et j’imagine dans le monde). C’est souvent affilié avec les auberges de jeunesse ou sinon ils recrutent les jeunes dans les spots touristiques. Idéal pour rencontrer des gens en voyage et faire le party!

Deuxième journée : Le Colisée + Forum Romain, etc. Inutile de dire tout de suite que ce soir-là j’ai pris ça relax! Souvent en voyage, on ne réalise pas trop l’endroit géographique où l’on se trouve dans le monde, de même que des fois on voit des choses hors de l’ordinaire et qui semblent normales sur le coup. C’est ce qui s’est passé pas mal tout mon voyage à Rome. Comme tout bon Romain, à tout moment de dire « ah ben, le Colisée », comme n’importe quel bâtiment. J’sais pas si je me fais comprendre… Le Colisée, les ruines, wow! Et il y a vraiment beaucoup plus de ruines partout que ce que j’avais imaginé. Il y a plein de piliers encore debout un peu partout. C’est ça qui est cool de Rome. Par contre, mon bâtiment préféré a de loin été le monument à Victor-Emmanuel II (la grosse affaire blanche à côté du forum romain). Y’a même un gars qui essayait de se suicider du haut de ce bâtiment!

Pour ma dernière journée, je me suis promenée tranquillement dans les rues par moi-même à visiter les monuments plus « anodins »..! Pour ne nommer qu’eux (!), j’ai vu les Spanish Steps à la place de l’Espagne, le château Saint-Ange, le Panthéon, la fontaine de Trévi (et les millions d’autres fontaines de Rome), tout en repassant par hasard devant la basilique Saint-Pierre et le Colisée… Il y a juste trop de bâtiments et d’endroits impressionnants à voir. Et ils sont tous vraiment imposants, et beaux, et vieux, et impressionnants, and on and on. À force de se promener dans les rues, on se rend compte qu’ils sont tous vraiment proche les uns des autres, ce qui rend Rome encore plus puissante. À me relire, Rome est vraiment une ville à voir (pas pour la ville en tant que telle, mais pour tout ce qu’il y a à voir). Je me suis vraiment amusée et j’apprécie vraiment avoir vu tous ces chefs d’œuvre.

L’Italie j’ai bien aimé. Mais j’aurais vraiment plus apprécié si j’avais passé des heures à préparer mon voyage et à lire sur le sujet. Aussi si j’avais eu une quelconque connaissance de l’Histoire romaine ou l’histoire de l’art. Ce ne sont pas des sujets qui ne m’intéressent pas, au contraire, mais je n’ai juste pas eu le temps. C’est aussi ça l’aspect négatif de faire un Euro-trip, on voit beaucoup de choses, d’endroits, mais il n’y a presque pas de préparation ni de recherches.

Florence capitale toscane


Ma première journée à Florence fut probablement celle où je me suis le plus emmerdée. Je suis arrivée à l’auberge où je faisais du Couchsurfing (une auberge qui donne 4 lits gratuitement par nuit aux gens qui passe pas le site couchsurfing!) à 15 h, et il n’y avait pas un chat. Après avoir fait le tour de toutes les attractions 2 fois, de jour et de nuit, j’étais un peu découragée de passer une deuxième journée là. C’est ce qui arrive quand on voyage seule, on perd moins de temps à niaiser pendant des heures dans des restaurants ou des bars, ce qui fait que le temps passe beaucoup plus vite.

Ça n’a pas été si pire, au contraire. J’ai retrouvé les 2 Canadiennes, on a fait du shopping, on est allée sur un belvédère avec une super vue sur la ville et la Toscane. Et on a fini ça dans un resto où on nous a chargé 2 euros par personne pour « s’asseoir »..! Bon, depuis le temps je me suis faite à l’idée de payer pour aller aux toilettes ou pour avoir de l’eau au restaurant, mais là!!! J’ai aussi rencontré 2 couchsurfeuses californiennes qui partageaient ma chambre. Je les ai amenés prendre une bière dans la rue et dans un parc – parce que c’est comme ça que ça se passe en Europe – et à partir de ce moment, je me suis mise à rencontrer vraiment beaucoup de gens « religieux », ce qui est normal j’imagine en Italie. Tse quand une phrase typique d’une conversation commence par « moi mon église… »!

Florence est une très jolie ville. Ville de David, LE David de Michel-Ange. Il y en a trois dans la ville, dont le vrai qui coûte 6,5 euros à aller voir après un line-up d’une heure. Je me suis contentée des deux répliques parce qu’on s’entend qu’une statue, c’est une statue (bon si j’avais eu un vrai budget je ne dirais peut-être pas ça…). Les deux faux David m’ont entièrement satisfaite, en plus de l’avoir aussi vu à Marseille. J’en ai vu trois des quatre existants dans le monde, j’ai été séduite!

Il y a aussi des tonnes d’autres statues un peu partout dans la ville, les unes aussi célèbres que les autres. Il y a le fameux pont Vecchio, encore un pont avec des magasins dessus. Et ne pas manquer la Cathédrale Santa Maria del Fiore, plus communément appelée le Dôme, qui est juste majestueuse dans le panorama de Florence. Cette ville a un charme et est un incontournable de l’Italie.

C’est là que j’y ai fait le constat qu’il y a vraiment beaucoup de scooters en Italie (puisqu’à Venise je n’ai pas trop pu en voir…). Si le bruit de tondeuse d’un scooter vous agresse, n’allez pas en Italie! Il y a aussi des magasins de Gelato (crème glacée) à chaque coin de rue et même plus. Elle est juste trop bonne! Difficile de se contenter d’un seul cornet par jour!

Venise, ville des bateaux


Après la Côte d'Azur, me voilà prête à aller conquérir l’Italie par moi-même comme une grande fille, et ce, malgré des commentaires non encourageants des gens chez qui j’étais à Nice qui me trouvait un peu cinglée de voyager toute seule. Eh ben, si on attend après les autres dans la vie on va pas aller bien loin! J’aime bien mieux visiter l’Italie pas moi-même que de rester à Toulouse à rien faire pendant que mes amis ont de l’école… Et de toute manière, ça n’a pas pris une demi-heure que je me suis fait des amies!

Première destination italienne : Venise ou Début des destinations où il y a des millions de touristes en groupe

Mon auberge de jeunesse étant située sur une ile, et pas l’ile principale de Venise, il faut absolument prendre le bateau-bus pour s’y rendre. Et c’est tellement cool! Il y a différentes « lignes » de bateau-bus, avec des noms de stations et des arrêts pareils comme un métro. J’ai adoré. Et l’auberge est située sur le bord de l’eau, j’avais vue sur Venise de ma fenêtre de chambre! J’ai rencontré dès mon arrivée 2 Canadiennes de Terre-Neuve (!), plus communément appelées des Newfies (!) avec qui j’ai passé la plupart de mon voyage en Italie. Elles avaient le même itinéraire que moi!

Il y en a qui disent que Venise ne vaut pas le détour. Je comprends ce qu’ils veulent dire, mais je trouve quand même que ça vaut amplement le détour! En tant que tel, Venise ce n’est pas si beau que ça. C’est aussi vraiment vraiment chiant essayer de se repérer, car ce ne sont que de petites rues en labyrinthe qui mènent souvent à des deads-ends. Et les rues sont super petites et louches. Mais bon… comme c’est une ville touristique, c’est pas trop dangereux. Comme destinations principales, il y a la Place Saint-Marc, avec ses pigeons et le palais des Doges. Et aussi le pont Rialto où il y a plein de boutiques (sur le pont). C’est souvent comme ça en Italie, les magasins sur un pont, comme à Florence.

Je n’ai pas fait de tour de gondole, parce que ça coute 80 euros pour 40 minutes! Mais j’ai été amplement satisfaite de tous mes tours de bateau-bus. Au départ je trouvais ça plate d’aller à Venise 1- toute seule, 2- célibataire, considérant que Venise est réputée pour être une ville romantique et tout. Sauf peut-être un tour de gondole (et déjà que les « conducteurs » de gondole sont super harcelants…), je ne vois pas du tout en quoi Venise est romantique.

Ce que j’ai trouvé vraiment intéressant de Venise c’est de voir comment cette micro-société de bateaux se débrouille pour vivre. C’est fascinant. Tout ce fait en bateau, il n’y a absolument pas de voitures ni de scooter. À l’entrée de l’ile principale, alentour de la gare, là est l’endroit le plus loin pour aller en voiture. Et c’est un port qui se trouve là, sauf qu’à Venise, ce n’est pas les bateaux qui apportent les marchandises à être distribués en camion, mais le contraire! Tout doit être transporté par des bateaux (de livraison). Il y a les pelles-mécaniques bateaux, les bateaux de livraison, les marchés bateaux, les taxis bateaux, les autobus bateau, et bien plus! L’organisation est immense! Et ce, pour une petite ville insulaire qui ne vit que de tourisme.

Day trip to Monaco

mercredi 20 mai 2009

Que dire… c’est un autre monde. Tout simplement. Quand t’as de l’argent, tu fais une méchante belle ville! C’est tout petit (mais pas tant), les bâtiments sont hauts, en montagne, sur le bord de la mer. Monaco est le pays qui a la plus forte densité de population au km carré. Le port… mettons qu’on a du voir une quarantaine de megas yatch, tsé ceux à plus de 10 millions. Je vous laisse imaginer le reste! Aussi y’avait les préparations du grand prix, qui a lieu 3 semaines plus tard. On a marché sur la piste de course. Les estrades et tout étaient montées. Je ne peux pas imaginer ça doit être comment habiter là. C’est pas la vraie vie, ou plutôt le vrai monde. C’est un univers parallèle ou je ne sais pas quoi. Je n’imagine pas être un adolescent là-bas…

On a vu le Palais de Monaco, le changement des gardes, tous les jardins les plus beaux du monde, la petite plage, oh et… le Casino de Monte-Carlo. Monte-Carlo c’est un quartier de Monaco. J’sais pas pourquoi, mais les anglais au lieu de dire Monaco disent Monte-Carlo. Le Casino, qui a aussi une salle d’opéra et bien plus, est juste magnifique. Situé en bordure de falaise, avec un jardin en bord de mer, c’est de loin l’endroit le plus populaire de Monaco. Toutes les boutiques et les hôtels de luxe se situent à côté. Aussi, c’est là que se trouvent toutes les Ferrari et les Lamborghini de ce monde! Elles sont toutes stationnées devant le Casino, et sont en location. Il y a un fort roulement donc juste à rester quelques minutes on en voit plein arriver et partir. On peut aussi en trouver d’autre en errant dans les parkings des hôtels avoisinants. Le paradis de l’amateur de char!

Monaco se situe à moins de 20 minutes de train de Nice, tout près de l’Italie. Ce même trajet nous a pris 3 h 30 en revenant! Oui, car pour la première fois de ma vie (et la dernière je l’espère), j’ai été dans un accident de train! Soudainement, on a entendu un bruit super fort, accompagné d’un ralentissement du train et de flammèches qui sortaient d’un fil électrique à côté de la fenêtre… On était au 2e étage du train et on a eu VRAIMENT PEUR. Pendant que ça se passait on s’avait pas trop ce que c’était. Moi j’ai pas vu les flammèches (une chance!), je pensais donc qu’on était en train d’écraser quelque chose ou qu’on allait dérailler. L’agent de train (qui était en larmes de panique!), a réussi à éteindre le courant, et avec la vitesse qu’on avait de nous rendre à la prochaine station de train. On a été pogné pour attendre 3 heures à Villefranche sur mer, qu’un autobus vienne nous chercher.

Ce qui c’est passé pour vrai c’est que le cathéter (l’affaire qui relie le train au fil électrique, parce qu’en Europe il y a des fils électriques qui alimentent toutes les rails), qui a cassé, et tombé à moitié sur le côté du train, et failli causer un mort par électrocution à tous les passagers, dont moi. Mais je ne suis pas morte, heureusement, quoique si j’avais à choisir un endroit dans le monde pour mourir, cet endroit-là était assez paradisiaque… Donc pas de courant sur toutes les rails entre Nice et l’Italie, ce qui veut dire des milliers de personnes pognées dans les gares à pas savoir ce qui se passe et à attendre que des autobus viennent les chercher et les amener à destination. J’sais pas si vous vous rendez compte, mais y’a beaucoup de trains qui roulent sur les rails en France, et ce, même un samedi soir. Nous on était les premiers à être « secourus », et on est arrivé à Nice à 1 heure du matin, quand on est partis de Monaco à 21 h 30! Je ne veux même pas imaginer les gens qui attendaient dans les gares à quelle heure ils sont arrivés. Plein de péripéties en voyage, ce qui le rend mémorable!

La Côte d'Azur, ça s’appelle pas la Côte d’Azur pour rien!


Après un départ pas trop sûr de Marseille, petite journée à Cannes, avant d’arriver à Nice le soir même. J’adore la Côte d’Azur. C’est tropppppppppp beau! Cannes était en « construction ». Plutôt en préparatifs du fameux festival qui a lieu 3 semaines plus tard. Donc j’ai vu le vrai Cannes, pas le Cannes pimpé pour les rich and famous du monde entier. Il ne faisait pas très chaud (le coupe-vent était essentiel), mais il faisait beau et j’ai
pu profiter de la plage, ville, port, etc. C’est pas très grand, donc j’ai pu me reposer (et reprendre des forces…) en regardant couchée sur un rocher au bord de la mer les navettes jaunes faire des aller-retour au super gros bateau de croisière parké dans l’océan pas trop loin. Et les attractions touristiques se résument pas mal à la plage, le port, le Vieux-Cannes, les boutiques et les Marches (du festival).

Nice is eu… very very nice!

On a vu qu’il y avait un tournage de film dans le port, et que l’acteur principal était Jean Dujardin (aka Brice de Nice ou le seul acteur/humoriste français que j’aime vraiment). Ça aurait été trop nice (hehe) de 1- le rencontrer, 2- à Nice, 3- qu’il nous fasse une réplique de Brice de Nice, à Nice. Ahhh! Mais rien de ça n’est arrivé.

À Nice je restais chez un ami à un ami français. À mon arrivée, j’ai préparer des bouquets de fleurs, oui oui, (et c’était l’fun) avec ses amis parce que le 1er mai en France c’est la fête des muguets, aka la fête du travail, et que tout le monde donne
des muguets aux personnes qu’ils aiment et que seulement cette journée-là dans l’année n’importe qui a le droit de vendre des fleurs n’importe où et c’est donc pour ça que Thomas et ses amis préparaient des fleurs pour les revendre le lendemain! Ensuite j’ai eu droit à un souper de famille (!) avec la grosse bouffe et tout. Je me sentais un peu mal considérant que mon ventre avait juste mangé du pain cette journée-là. Mais j’ai quand même pas eu le choix de bouffer la bonne bouffe française ce qui n’était peut-être pas la meilleure idée considérant mon état de la veille!

Le lendemain j’ai rejoint 3 amies de Toulouse, 2 Québécoises et une Belge qui passaient le week-end là. Le premier jour on a fait de la plage et visité un peu. Le deuxième jour on est allées à Monaco (et visité et fait de la plage là-bas). Et le dernier jour, ben on a encore fait de la plage, sur la fameuse et pas du tout confortable plage de galets, parce que c’est ça qui a à faire à Nice. Nice c’est très grand, très très beau, y’a la mer, y’a les montagnes. Tous les critères qui font que j’aime une ville. Là, j’ai regretté de ne pas avoir choisi cette ville pour aller étudier.

Parenthèse (ça s’écrit-tu ça?!) : Dans le train Cannes-Nice, qui en passant longe la mer partout sur la côte méditerranéenne, quand on aperçoit Nice, voici l’image qui apparaît : La mer, la plage, la ville, les tites-collines, et les ALPES! Une image vaut mille mots :

Montpellier & Marseille

samedi 16 mai 2009

En revenant de voyage, j’ai passé 5 jours de repos bien mérité à Toulouse. En fait jme suis pas reposé du tout! J’avais des examens, des partys, le show de NOFX, etc. Mais juste d’être dans ses affaires ça fait du bien! 5 jours passés, et déjà repartie (ben là… c’pas comme si j’avais autre chose à faire à Toulouse). J’ai passé le week-end à Montpellier, chez une amie française. Il a plu tout le week-end et j’étais crevée, donc ça pas l’idéal. Montpellier est quand même une jolie ville, sauf que quand il pleut y’a personne dehors et c’est mort, donc ce n’est pas très représentatif, et on ne peut pas trop l’apprécier non plus. Au départ, je voulais aller étudier à Montpellier, mais comme le programme n’avait vraiment pas l’air inté
ressant du tout, j’ai vite changé d’idée (quoique je vienne de faire un programme « intéressant » et que c’était de la merde…).

Je me suis ensuite dirigée vers Marseille, où le soleil m’attendait avec surprise! Marseille c’est une belle ville, de loin. Le port est super beau, la mer, les montagnes, les calanques. C’est tout. La ville n’est pas particulièrement belle, et aussi, n’est pas plaisante du tout. J’ai absolument détesté Marseille. Pendant les quelques heures que j’ai passé à visiter, je ne me suis jamais sentie si peu en sécurité de ma vie! Et ce, par un beau lundi après-midi ensoleillé. Marseille doit avoir son charme, mais il n’a pas croisé mon chemin. Dans la première heure, j’ai tout de suite ressenti le besoin d’aller m’acheter une sacoche à bandoulière avec zipper. Vous voyez le genre. Après une heure, je n’en pouvais plus de me faire crier des choses que j’ai passé le reste du temps à écouter mon i-pod. La section touristique était un trou à rat, j’avais peur d’être là. Et je n’ai pas souvent peur… Dans ma journée, je me suis fait grabbé le cul 2 fois, cracher dessus une fois, fait « foncer dessus » une fois, et je ne sais combien de fois crié des bêtises et des remarques désobligeantes. Marseille n’a rien d’une ville française. Je ne m’attendais pas à ça du tout. Si j’avais été au Maroc, ça aurait été normal, mais à Marseille…


J’y ai fait du couchsurfing pour la troisième fois. Chez 2 Marseillais bien fiers. Il y avait aussi 2 Mexicaines qui sont restées avec moi le premier soir. On a bu beaucoup de Pastis (boisson française particulièrement populaire dans le sud de la France. Même chose que le Ricard.). J’ai passé la deuxième journée avec les Mexicaines à essayer de se rendre aux Calanques. On a fini par aller à la place, mais il faisait tellement froid et il y avait tellement de vent que je les ai quittés et j’ai été m’enfermer à l’intérieur (je ne me sentais pas très bien non plus…) J’ai fini par pogner la gastro et ne pas pouvoir m’éloigner d’un bol de toilette de plus de 3 mètres pendant une journée entière. Journée dédiée à la visite des Calanques, ce qui fait que je n’y suis pas allée. En gros, j’aurais pu passer un meilleur moment à Marseille.

Fun times in Bruxelles... Not!

vendredi 15 mai 2009

Commençons comme ça : on en avait notre voyage avant d’arriver. (J’aime bien dire cette expression, quand je suis en voyage!) Une voyageuse en moins, moi et Luce avons passé une journée… pas très cool. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi Bruxelles avait une image de vieille ville, ville sécuritaire, plate, etc. J’sais pas c’est qui qui travaille au marketing pour la ville de Bruxelles, mais il fait assez bien sa job de lui donner une belle image! La Belgique est pas mal straight quant à moi comparée aux autres pays d’Europe. Mais c’est faux! En gros, on a eu du mauvais service partout où on est allé, on s’est fait « agressées » par une gang de gars dans la rue, on s’est fait escroquer par le serveur au restaurant, les moules-frites était pas bonnes (lol), etc. Et disons qu’on se sentait pas trop en sécurité parce qu’il y a plein de _.

Coté positif : c’était joli… oh et j’ai mangé le meilleur « hot-dog » - frites de ma vie! C’était une fricadelle (genre de saucisse, voir le film Bienvenu chez les Ch’tis…) dans un genre de pain baguette avec condiments. Avec des frites belges et de la mayo maison, saveur andalouse. J’ai déjà hâte de revenir à Montréal pour aller en manger encore chez Frites Alors…! Miam

On a dormi chez un ami qui étudie à Toulouse avec moi. On s’est retrouvé dans la partie néerlandaise (Dutch) de la Belgique. On s’entend que c’est à 15 minutes de train de Bruxelles, et personne ne parle français! Moi je n’aimerais pas ça habiter dans un pays ou encore plus dans une ville où je ne comprends pas une des langues principales. Il me semble que je me sentirais comme une étrangère. Il nous a amené dans un bar où ils servaient plus de 350 sortes de bières! Le paradis du collectionneur (et du dégustateur aussi!). Luce a pris une bière au chocolat (!), et moi, ben une bière blanche comme d’habitude.

Amsterdam, ville du vice


Enfin arrivées dans cette fameuse ville des Pays-Bas. Que dire… tout est mille fois plus fou que ce que j’imaginais! C’est le paradis du « pot head ». Une rue typique serait constituée comme ça : un canal, une piste cyclable, une rue, un trottoir, et des boutiques : coffee shop, boutique d’accessoires de drogue, boutique de souvenir (avec pour la plupart des trucs de drogue et de sexe), sex shop, bars, et on recommence! C’est comme ça partout au centre-ville. Par contre, ne vous faites pas à l’idée que c’est tout ce qu’Amsterdam a à offrir. Amsterdam est une très belle ville. Il y a des canaux partout (mais vraiment partout), ce qui fait d’elle une ville très spéciale. Je dirais que ça ressemble un peu à Venise (à cause des canaux), mais la différence c’est qu’il y a des voitures.

Encore avec Luce et Mélissa, on a fait du couchsurfing chez 3 personnes dans un magnifique loft pas trop loin du centre. On a loué des vélos (comme il faut le faire quand on va à Amsterdam!) Oui si vous ne saviez pas, le moyen de circulation le plus populaire est le vélo. Et il y en a PARTOUT. Je crois que le nombre de vélos qui se font voler chaque année est de plus de 100 000. Avec notre couchsurfing host, on s’est fait une soirée shisha avec ses colocs et amis, on est sorti dans un club un autre soir, et on a conclue notre aventure le dernier soir dans un coffee shop. Disons qu’il y a plus de coffee shop que de bars, ou de vraie « place à café ».

On a visité le « musée-usine » Heineken qui était très très amusant et bien plus divertissant que celui de Guinness à Dublin. Nous voir essayer de nous déplacer en vélo dans les rues d’Amsterdam après 3 Heineken c’était priceless. Puisque tout le monde se déplace en vélo, il y a des pistes cyclables dans pratiquement toutes les rues. Et c’est des one-ways. Donc mettons qu’il y a un canal, les rues sont one-way de chaque bord, de même pour les pistes cyclables. Disons juste que ce n’est vraiment pas évident, et qu’on s’est fait klaxonner, crier après, sonner la clochette, etc., assez souvent.

On est aussi allée au musée du sexe, qui était constitué pas mal juste de photos de vieille porn. Sans oublié aussi la section sado, la section animale, les pénis géants qui servent de chaises, les fesses qui te pètent dans face quand tu passes à côté, et bien plus encore! On a fait une excursion de nuit dans le très populaire Red-Light District. Et les rues étaient pleines! Bon c’est pas mal plus une destination de touriste, mais on a vu quand même quelques gars y entrer. Donc le Red-Light, c’est pas mal juste des portes/fenêtres (éclairé en rouge), avec des filles en bikini (ou autre) dedans qui te font des beaux yeux. J’ai trouvé ça totalement dégradant, mais bon, c’est légal la prostitution là-bas, donc j’imagine que c’est déjà mieux que de faire le coin de la rue sur Ste-Catherine. On s’est même fait poursuivre par un man-whore totalement désespéré!!

Amsterdam = Beaucoup de divertissement. Même si vous être quelqu’un de plus « straight », vous vous amuserez. Si vous êtes un pot head, qu’est-ce que vous attendez? C’est votre paradis. Pour le reste, bien disons que j’ai fait honneur (ben pas tant que ça…) à mes habitudes de jeunesse :P

Next stop : London

vendredi 24 avril 2009

Je suis partie de Berlin en plein milieu de la nuit pour une palpitante journée à l’aéroport de Dusseldorf-Weeze. Si ça ne vous dit rien, c’est no
rmal, c’est parce que c’est un trou! En 13 heures passée là, y’a pas eu plus de 10 vols qui ont atterris/décollés. On peut voir comment ça devait être palpitant! Mais il y avait une belle terrasse au soleil et des bancs « confortables » pour dormir! Aussi l’internet qui plante à 6 euros de l’heure! Comment je me suis retrouvée là? Ben c’est ça qui arrive quand tu attends pour acheter ton billet en vol direct et que tout d’un coup le prix a doublé. Et comme je voulais payer le même prix qu’au départ, j’ai dégoté ce fabuleux deal! Pour vrai, ça n’a pas été si pire.

Alors arrivée à Londres. Métro londonien = l’enfer. Il a beau avoir un beau logo « fashionable », c’est de la merde se retrouver là-dedans. En tout cas au début. Disons que j’avais beaucoup moins de difficulté à me retrouver dans le métro de Berlin (en Allemand) qui est semblable en taille et en complexité de sa toile d’araignée! Pas réussi à trouver de Couchsurfing, donc direction auberge de jeunesse. Mettons que ça m’a pris 3 heures me rendre de l’aéroport (1 h 30 de navette trop cher) jusqu’à l’auberge sous la pluie. Je suis arrivée brulée pour me retrouver dans un « trou à rat » d’auberge… disons que la police était sur son chemin et que c’était très eu… ghetto. Heureusement que le lendemain je changeais d’auberge pour rejoindre deux amies, parce que je n’aurais jamais passé plus d’une nuit là-bas!


Changement de quartier et enfin arrivée dans une vraie auberge de jeunesse : accueillante, coloré, chaleureuse, etc. Ce qui est bien dans les auberges, c’est que tu rencontres des gens de partout dans le monde. Ben pas cette fois-ci! Disons que je ne me suis pas du tout sentie comme étant à Londres considérant que 90% des résidents de l’auberge étaient Français, dont un gros groupe de Toulousains, et que la réceptionniste était Québécoise! Sauf en écoutant la madame dans le métro et dans le bus dire les arrêts, je n’ai pas trop entendu ce fameux accent anglais.

Luce, une amie québécoise en échange à Toulouse, et son amie Mélissa, en échange en Espagne (et qui vient de Pincourt!), m’ont rejoint à l’auberge après avoir chacune fait une semaine de voyage seule chacune de leur bord. Luce venait de faire toute l’Écosse et l’Irlande, et Mélissa la Grèce. Bon alors Londres… On a marché beaucoup et vu plein de trucs. Alors les tradionnels Big Ben, Palais de Westminster, Buckingham Palace (où on a assisté au changement des gardes, qui est en soi toute une cérémonie et a lieu aux 2 jours), Tower Bridge, le London Eye, etc. On a été à Notting Hill, à Abbey Road (prendre une photo comme sur l’album du même nom des Beatles… que Luce a pris en marchant dans le mauvais sens!!), aussi dans la gare où y’a le truc-panier d’Harry Potter qui rentre dans le mur… On est aussi allé au Tate Museum, moi à Cambridge Market, un genre de marché aux puces/labyrinthes avec des petits toits et pleins de recoins. C’était cool, on se serait cru en Asie ou qqchose.

Londres, j’ai aimé, mais pas tant. Ben en fait je suis sur que j'aurais vraiment plus aimé ça si j'avais pas été à Berlin (que j'ai adoré),juste avant. C’est trop gros on n’a pas eu le temps de tout voir et donc de vraiment s’imprégner dans la ville. Aussi... tout a mal commencé... disons que l'interrogatoire qu'ils m'ont fait passer au département de l'immigration de l'aéroport ne m'a pas fait sentir la bienvenue. Et je me sentais pas très à cause que_... Et surtout, à Londres, tout est très très cher, et en livres en plus.

I ♥ Berlin


Je suis arrivée à Berlin à 9 h du matin sans avoir dormi. Krystel, une amie d’enfance qui vient de déménager là, m’attendait à l’aéroport. J’ai dormi quelques heures, avant d’aller au café internet essayer de passer une entrevue téléphonique au téléphone. Téléphone qui ne marche pas, j’essaie avec Skype. Mise en situation, l’e
ntrevue est à 17 h, ça fait 15 minutes que je me stress au téléphone parce qu’il ne me laisse pas composer le numéro de poste. Moi je ne peux pas manquer l’entrevue. Embarque sur l’ordi. Cool, c’est en Allemand! Moi qui ne parle pas un seul mot d’allemand, ça va mal. Je demande à quelqu’un pour m’aider à me connecter. Ça ne marche pas… les x et les y sont inversés. Ensuite, il faut sélectionner le pays avant de rentrer le numéro. Le Canada n’est même pas là. Grrr. Ben oui, le Canada, ça s’écrit Kanada en allemand… J’ai donc passé mon entrevue une demi-heure en retard… Mais je l’ai eu le stage finalement! Après ça, je suis allée rejoindre Krystel, on est allée boire une bière sur une terrasse d’un resto-bar dans un parc à côté d’un terrain de jeux pour enfants fait de ruines de bétons…

Le lendemain, je rejoins mon cousin Louis-Philippe, en voyage en Allemagne, qui par hasard était en Berlin les mêmes jours que moi! Avec son ami Benoit, un québécois qui habite en Bavière, on est allé visiter un château. Ensuite, on s’est promené un peu partout dans la ville. On s’est retrouvé dans une giga-terrasse en plein milieu d’un giga parc. Y’en a plein des terrasses comme ça là-bas. Ça s’appelle des Biergarten (jardin bière). On se retrouve à la même terrasse que la veille pour prendre d’autres bières et découvrir les joies de la photographie de nuit. Le deuxième jour je suis allée avec mon cousin visiter le Camp de concentration de Sachsenhausen, ce n’était pas si cool, considérant que tous les bâtiments avaient été détruits et que ceux qui sont là ont été reconstruits. On n’avait pas trop l’impression d’être là. Le reste des jours je les ai passés avec Krystel et on est pas mal sorti dans les clubs de Berlin.



J’ai adoré Berlin. C’est ma ville préférée jusqu’à maintenant. Cette ville a « un quelque chose ». La mentalité est différente. Les gens sont vraiment relax. Le seul défaut que je lui ai trouvé, c’est que c’est en allemand. (Ah oui… j’sais pas c’est qui qui m’a dit qu’à Berlin tout est en allemand ET en anglais… mais c’est faux! Tout est en allemand et vraiment pas tout le monde parle anglais.) Le système de transport en commun est juste fou. On peut prendre un train régulier jusqu’aux aéroports. Il y a des tonnes de lignes de métro, de train, de tram, qui passent tout le temps. Les rues sont grandes et larges et il y a des restos et terrasses partout. Les bâtiments ne sont pas aussi vieux que ceux en France par exemple, donc moins beaux, mais les monuments par contre sont vraiment impressionnants. Il y a beaucoup de restos et de commerces qui sont ouverts dans la soirée, voire toute la nuit pour plusieurs. On peut boire dans la rue, dans le métro, partout. Ça, c’est assez flagrant. Passé 20 h, tout le monde assis dans le métro avait une grosse bière à la main! En tout cas, on peut dire que l’expression « bière de route (BDR) » ne s’applique pas à Berlin, c’est plutôt eu… une nécessité; quelque chose de normal et régulier! Je pourrais continuer encore longtemps sur Berlin, mais pour comprendre, il faut être là. Je vous recommande fortement d’aller visiter cette ville. Vous comprendrez!

Dublin


Bon, au départ Dublin n’était pas à mon agenda. Mais tous les vols pour aller à Berlin passaient par là. Pourquoi pas en profiter pour y faire une petite visite! J’ai donc passé mon premier week-end à Dublin. J’ai aussi fait ma première expérience de Couchsurfing. Ça c’est un site web pour les gens qui veulent recevoir des voyageurs à dormir sur leur sofa (couch) et pour ceux qui veulent aller dormir gratuitement chez des gens. Mais ce n’est pas que ça en fait… Je vais écrire un truc là-dessus une autre fois.


Je suis donc allée rester chez deux Irlandaises de 22-23 ans qui travaillent chez Google. Rien de méchant là-dedans. Le premier soir on est allé dans quelques pubs, et dans un pub/club trop cool et vraiment beau. Allez voir ça : Howl at the moon. Le lendemain, je suis partie explorer la ville par moi-même et en fin de journées les deux filles sont venues me rejoindre au Guinness Storehouse, le « musée » de la bière Guinness où on apprend comment c’est fait et bien plus. Pour souper, elles m’ont cuisiné un repas irlandais et la soirée s’est terminée dans un autre pub. Jour 2, encore de la visite, un peu de shopping, et une balade sur la plage (il pleuvait un peu…). Maintenant à mon tour de faire de la bouffe « traditionnelle » québécoise (et française). Au menu : pâté chinois, baguette, camembert et vin rouge. La soirée s’est terminée au très touristique, mais réputé Temple Bar (le Temple Bar dans Temple Bar…). Histoire : Temple Bar est un quartier dans Dublin, et il y a un bar qui porte le même nom. Une grosse Guinness et une pinte de Irish Cider et me voilà prête pour une nuit blanche en direction l’aéroport pour mon vol vers Berlin qui est à 6 h du matin.

J’ai bien aimé Dublin. Ce n’est pas très grand, tout ce fait à pied. Il y a des pubs partout, beaucoup de « dépanneur ». J’ai trouvé que cette ville est ce qui ressemble le plus à une ville « américaine ». J’ai vraiment eu un choc culturel considérant que ça faisait 3 mois que j’habitais en France. Je suis vraiment restée bouche bée quand j’ai vu une épicerie ouverte 1- un dimanche, 2- à minuit. (En France tout ferme avant 20 h, et tout est fermé le dimanche...). Aussi, j’ai vu pas un, mais des Tims Hortons. Enfin du vrai café (en France il n’y a que des expressos pas bons). Et finalement, les gens s’habillent normalement. Dans le club où je suis allée, toutes les filles portaient des mini-robes de couleur et des talons aiguilles. Vous allez dire que c’est normal, oui, mais pas en France. Je n’ose même pas porter une camisole quand je sors, et oubliez la mini-jupe…

Des nouvelles

mardi 21 avril 2009


Je suis désolée de ne pas avoir écrit dernièrement. J’étais en voyage pendant 2 semaines et je n’avais pas le temps d’écrire (ni le gout de payer 6 euros de l’’heure dans un café internet pour ça!).


Un petit résumé de ce qui se passe avec moi. J’ai fini mes cours, pour le peu que j’en ai eu. Depuis quelques mois déjà que je m’amuse beaucoup à Toulouse. J’ai beaucoup d’amis, des Québécois en majorité… mais ça c’est normal. Disons que les Français ne sont pas trop intéressés à se faire des amis québécois. Donc c’est le party très souvent, des soupers, des sorties, etc. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. C’est peut-être pour ça que je néglige un peu le blog… Sinon la grande partie de mon temps va dans la préparation de voyages. Ben en fait, je n’ai même pas le temps de préparer ce que je vais visiter. C’est surtout la planification des dates, billets d’avion, de train, de bus, trouver une place où dormir (chez des amis, amis d’amis, couchsurfing, ou des auberges de jeunesse en dernier recours). Oui j’essaie fort de ne jamais payer pour dormir. C’est aussi pour ça que je peux voyager plus. Aller voir ça www.couchsurfing.com

Je viens de revenir de voyage, donc à partir de maintenant il y aura surtout des posts sur mes voyages. Je reviens d’un petit euro-trip où je suis allée à Dublin, Berlin, Londres, Amsterdam et Bruxelles. Je vais essayer de tous les mettre en ligne (et de les écrire) avant de repartir dans quelques jours (!). Et éventuellement, je vais essayer de faire quelques chroniques croustillantes sur la France… j’ai encore des idées! Là je n’ai qu’une chose à dire sur le sujet : ça fait tellement du bien de sortir de la France!!!

Je repars donc pour un deuxième euro-trip pour 2 semaines et demie. Cette fois-ci les destinations seront : France (Montpellier, Marseille & environs, Nice & environs) et Italie (Venise, Florence et Rome). Ensuite je reviens à Toulouse pour une semaine ou deux, question de relaxer un peu parce que c’est épuisant voyager comme ça ;P …et j’ai des examens aussi! Ensuite (oui oui y’en a d’autres!!), week-end surf à Biarritz, semaine à Barcelone et 5 jours à Paris avant de revenir tel que prévu le 5 juin au Québec. J’ai eu un stage dans la ville de Québec pour l’été, que je commencerai quelques jours après mon arrivée.

Donc, regardez cette semaine pour mes récits de voyage. Pour les photos, je vais en mettre quelques-unes, mais je ne les mettrai pas toutes, c’est trop long sur ce site. Je vous invite donc à aller les voir sur Facebook, où je les ai toutes déjà mises.


Fashion talk

jeudi 2 avril 2009

On dit que les Français sont précurseurs en mode, qu’ils sont toujours 2 ans d’avance sur nous… Voici donc les tendances mode pour 2010-2011. Si vous voulez être avant-gardiste, courez dans les boutiques vous acheter les éléments suivants!


Avant de commencer le guide de comment s’habiller comme un Français ou une Française, je tiens à mentionner qu’ici, tout le monde s’habille pareil. Du moins pour les filles. Pour les gars, y’a toujours moyen de s’habiller un peu streetwear ou sportif. Mais les filles, nop, ça n’existe pas. Oubliez les preppys, sportifs, skaters, rappers de ce monde, maintenant place au look français.

Comment avoir l’air d’une vraie Française

Règle #1 : Ne pas s’entretenir les cheveux. Oubliez les petites coupes fashion et jetez tout de suite votre fer plat aux poubelles! Les teintures ou mèches sont out aussi. Par contre, je vois un espoir de retour pour la permanente…

Règle #2 : Porter le moins de couleur possible. Il faut se démarquer le moins possible des autres, questions de bien fitter dans le tas.

Règle #3 : Skinny jeans et leggings. Nous ça l’a déjà commencé, mais ici c’est plus que la norme. À essayer, les shorts avec collants…

Règle #4 : Il est essentiellement primordial d’avoir le fameux petit coat en faux cuir trop court, idéalement dans les tons de noir ou de brun. Sans ça, vous êtes out! C’est l’élément clé du look français. C’est tellement populaire et normal ici, que je vais peut-être même m’en rapporter un…

Règle #5 : Les souliers… Converse, ballerines ou petites bottes de cuir. N’osez pas porter de « baskets » et puis les souliers pointus, c’est fini depuis longtemps.

Règles #6 : Un t-shirt trop grand style village-des-valeurs ou un « pull » ou les deux…

Règle #7 : un genre de grand foulard vraiment « lousse » enroulé juste une fois et qui ne touche pas trop au cou.


Comment avoir l’air d’un vrai Français

Règle #1 : Des skinny jeans. Oui, faites-vous à l’idée, vous n’aurez pas le choix…

Règle #2 : Le fameux petit coat en faux cuir trop court, idéalement aussi dans les tons de brun ou noir.

Règle #3 : Des Converse, bien évidemment. Ou sinon des genres de petits souliers en toile blanche – sales – qui se trouvent facilement chez H & M ou autres.

Règle #4 : le genre de coton ouaté à porter sous le petit coat en faux cuir.

Règle #5 : le t-shirt col en V…

Règle #6 : laisser le plus de poils/cheveux pousser sans non plus entrenir…

Si vous voulez un exemple flagrant de ce look, écoutez le film français LOL (qui est bien meilleur qu'il n'en a l'air!). C’est assez bien représentatif, quoique je n’ai jamais vu de gars avec ce genre de coupe de cheveux… Pour les gars, je dirais que les 2 gars du groupe Justice représentent parfaitement ce look!

Oui il y a des exceptions à la règle… c’est sûr! (La « canadienne » noire est très répandue aussi!) Ne pas oublier que j’ai fait ces observations en grande partie à partir des étudiants de mon université.

Bouffe française

mercredi 1 avril 2009

Il y a des choses simples de la vie qui me manquait… comme faire son épicerie! Depuis que j’ai une cuisine, et un frigidaire (ouais!!), j’ai découvert le fabuleux monde de faire son épicerie en France. Oubliez un ancien post sur les megas-store-épicerie, c’est normal!


Premièrement, un « carrosse », ça s’appelle pas un panier, non, ça s’appelle un « caddy ». (Moi qui ne comprends pas en classe quand le prof parle de caddy et me met à penser au gars qui traine le sac de golf…)

Bon, la moitié des choses qu’on peut y trouver, je n’ai jamais entendu parler de ma vie. Ce qui laisse place à la découverte, et j’adore. Et c’était ça un peu le but en venant ici : apprendre à faire des nouvelles choses.

Choses qui ne sont absolument pas trouvables dans une épicerie en France (et y’en a beaucoup plus, mais qui ne me passe pas par la tête) :

- de la mayo « régulière » genre Hellman’s. Si t’aimes pas la moutarde de Dijon, t’es foutu. (j’aime pas la moutarde de Dijon, mais je suis accro à la mayo… gros problème!)
- De la vinaigrette genre Kraft toute faite d’avance avec 100 000 sortes. Nop, faut apprendre à en faire de la maison.
- Du fromage cheddar
- Du pain tranché. Ben y’en a, mais y’a l’air louche…
- Du beurre de peanut. À moins que tu veuille payer 4 euros le mini pot.
- Et puis en réponse à Mélanie à Cleveland qui disait dans son blog qu’elle ne pouvait pas trouver de poulet Flamingo, de sauce poutine, de margarine, de sauce rosée, de sidekicks… eh bien va pas vivre en Europe! ;P

Par contre, y’a tellement de produits que je me suis habituée à utiliser et que je ne pourrai plus trouver au Québec et qui vont me manquer. Bon c’est la vie.

Ce n’est pas un mythe, le fromage, le pain, le vin, ça coute rien pantoute. On peut facilement trouver un bon camembert pour 1 ou 2 euros, une baguette pour 0,50 et une bouteille de vin en bas de 2 euros. (Ce que je fais régulièrement!)

Sur ce, je m’en vais au resto manger de la raclette « traditionnelle »! Miam

Observations générales sur la France #1

mercredi 25 mars 2009

Ça fait maintenant presque 3 mois que je suis en sol européen. Depuis quelque temps j’ai arrêté de dire « c’est n’importe quoi » à chaque 2 minutes et j’ai changé pour « c’est normal, on est en France »! Donc avant que je sois complètement assimilée, je vais essayer de vous faire part de quelques observations/différences entre la France et le Québec, avant que tout ça soit devenu trop normal pour moi.


- Le papier de toilette est de couleur. Généralement rose, mais il peut avoir du bleu, mauve, jaune, vert, orange, etc. Moi j’ai acheté du jaune.

- Les toilettes en général : ouais ben j’pense que j’va en faire un post complet tellement que y’en a à dire!


- L’insalubrité : si y’a du savon à main ou du papier de toilette, t’es vraiment chanceuse! Si y’a les deux, WOW c’est pas normal ça!


- On peut boire de l’alcool en pleine rue, partout, tout le temps. Ça aussi c’est pas si mal!

- Tout, TOUT est fermé le dimanche. Épicerie, pharmacie, tout. Ça, c’est pas super…

- Ici on ne tip pas. Même pas dans les bars ou restos. La prochaine fois que vous avez des clients français, dites-leur qu’ils sont cheaps, parce que pour eux, c’est normal de ne pas tipper.

- Le recyclage est un concept qui n’existe pas trop… on peut trouver des bacs dans les rues pour mettre les bouteilles et canettes, mais pour le reste, à la poubelle! Des fois ça fait mal… Une fois au café « étudiant », quand j’ai voulu un 2e café et rapporté ma tasse, la dame m’a clairement demandé pourquoi je lui donnais ma tasse et il a fallu que je m’obstine avec pour ne pas qu’elle m’en donne une nouvelle… Donc no recyclage, mais ils ont pleins de systèmes de timer pour l’éclairage et l’eau…

- Les voitures sont vraiment toutes petites. Ça, on le savait déjà. Dire que j’aurais été cool ici avec mon ancienne Géo Métro! Aussi, personne ne fait attention à leur voiture. Ils se stationnent n’importe où, à moitié sur le trottoir. Ils passent sur les terre-pleins ou les ronds-points quand ils roulent. Ils se stationnent dans les deux sens aussi.

- Y'a des machines distributrices à condom un peu partout dehors en pleine rue. Principalement à l'extérieur des pharmacies. Donc plus d'excuses que la pharmacie est fermée...

- Les stores sont trop géniaux : ils sont à l’extérieur, on peut les monter ou baisser comme on veut, et ils se ferment complètement au point qu’on n’y voit aucune lumière du jour. Tous les bâtiments ont ça, ou presque.

- Et last but not least : Les tas de marde de chiens! Y’en a partout. Principalement en plein milieu du trottoir là où c’est très passant! Si t’as le choix d’y faire faire ça sur le bord d’un arbre, dans un parc, sur le bord d’un bâtiment, ou en plein milieu du trottoir… et bien c’est sûr qu’ils choisissent le milieu du trottoir, voyons, c’est logique! Et ils le laissent là, parce que tant qu’à ramasser la marde de ton chien, aussi bien le laisser là et attendre qu’un passant se mette les pieds dedans! Pourtant, il m’est arrivé de voir des distributrices à sac à merde… mais jamais vu personne s’en servir.

J’ai encore bien des choses à dire, mais pour l’instant c’est tout ce qui me passe par la tête. Y’en aura d’autres, ça c’est sûr!