Pensées personnelles sur les voyages

samedi 27 juin 2009

Durant ce voyage, j’ai vaincu mes peurs. Je ne m’empêche pas de réaliser mes rêves ou de faire des trucs parce que j’ai le vertige ou que j'ai peur en avion. Au contraire, je fonce! C’est en affrontant ses peurs qu’on les surmonte. Et qu’on en tire le maximum d’une expérience. Malgré mes débuts difficiles, et même dans ces moments les plus durs, je n’ai jamais voulu revenir, ni regretté d’y être allée. Je prévoyais même rester plus longtemps...

Cette période de ma vie où j’étais partie loin, le plus longtemps, a été marquante pour moi. C’était la deuxième fois que je partais. La première, il y a deux ans, où j’ai habité à Whistler en Colombie-Britannique pendant 3 mois après avoir traversé le Canada, et traversé la Californie en revenant, n’a fait que me donné le goût de repartir. D’où le projet de partir étudier à l’étranger. Ces 5 mois à Toulouse en France m’ont donné l’opportunité de visiter une grande partie de l’Europe. Durant ces deux voyages, j’ai ressenti les mêmes choses, j’en ai tiré les mêmes constats.

Premièrement, clarifions certains concepts. Ce n’était pas des vacances. J’avais un chez-nous, une routine, une job/école, des amis, des problèmes, etc. comme au Québec. Deuxièmement, n’osez pas me dire que je suis « chanceuse ». Je ne suis en rien chanceuse, je ne fais qu’aller au bout de mes idées. Je concrétise mes projets, tout simplement. Tout le monde peut faire ça. Il suffit de le faire.

J’ai réalisé à ces deux reprises, que peu importe comment ça peut mal aller, là où je suis, je n’ai pas le goût de revenir. Ceux qui me connaissent bien vont comprendre : quand je suis loin, je vais bien. Quand je ne suis pas là, ici, au Québec, je vais bien. Je vais bien physiquement, je vais bien dans ma tête. Et ça, c’est fantastique. Je sais aussi que quand je suis ici, je n’ai que le goût de repartir. Depuis que je suis revenue, j’ai recommencé à « ne pas bien aller ». Et si l’on considère que dans la vie le but c’est d’être heureux et de bien aller, ben je pense que vous savez ce que j’ai à faire.

Durant ce voyage, j’ai rencontré plein de gens à qui je pouvais m’identifier, qui pensaient comme moi, qui me motive à continuer sur cette voie. Autant que je cherche la stabilité dans ma vie, autant elle me fait peur. Et elle ne me trouve pas. Il me reste 6 mois (date où je graduerai de l’université) pour décider ce que je fais de ma vie, et à moins que je trouve l’homme de ma vie, il y a ben des chances que je crisse mon camp encore pour bien longtemps. Je le dis souvent que je suis le genre de personne qui irait habiter à l’étranger. Et peut-être bien que je vais le faire. Et peut-être que ça va se planifier plus tôt que je pense!

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